Jeudi, les maires ont manifesté leur impatience aux gendarmeries de Bedous et Canfranc.
Jean Gastou, de Cette-Eygun ; Paule Bergès, d’Accous, Elisabeth Médard, d’Etsaut, et Jean-Claude Coustet, de Borce
E.C.
Les quatre maires de la vallée d’Aspe qui se sont fait connaître, jeudi matin, d’abord à la Direction générale de la police espagnole, à Canfranc, puis à la gendarmerie de Bedous, représentaient les neuf communes du territoire qui ont pris un arrêté contre les camions de matières dangereuses.
Le document a été déposé à la sous-préfecture d’Oloron le 1er juin, mais, près de deux semaines plus tard, sa validation par le tribunal administratif reste toujours lettre morte. « Aucuns contrôles n’ont été constatés sur la N 134 depuis, souligne Élisabeth Médard, maire d’Etsot. Il en va de la sécurité de nos administrés. » Les menaces d’accident sont quotidiennes sur cette route inadaptée aux poids lourds, et, en août dernier, un camion de chlorite de soude s’était renversé dans un ravin.
« Faire remonter »
Jeudi matin, les forces de l’ordre espagnole et française ont promis de « faire remonter » l’impatience des élus à leur hiérarchie. L’exemple de la vallée de la Roya, dans les Alpes, où un tel arrêté a été validé par le tribunal administratif, conforte les maires aspois dans le possible aboutissement de leur action.
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