Sur l’Eclair des Pyrénées, ce Jeudi 05 septembre 2019, Max Brisson Sénateur Pyrénées-Atlantiques de Biarritz “demande un coup d’accélérateur” sur la RN134. ( Article)
Voici la réponse du Collectif Stop Aux Camions, soutenu par : ANVII Béarn ; La France Insoumise du Haut Béarn; Rassemblement des écologistes – Béarn ; ZAD Gabarn (La goutte d’espoir) ; Extinction Rebellion 64 :
Il est évident que le collectif se positionne contre tous nouveaux aménagements routiers car il est aujourd’hui indiscutable que l’élargissement (l’amélioration) d’un axe routier ne permet pas de faciliter ou de sécuriser la circulation. Au contraire cela attire proportionnellement plus de trafic, reproduisant à l’identique le problème de base quelques années plus tard, tout en ayant multiplié ses conséquences négatives par 100 (au minimum).
Et nous mettons au défi quiconque de nous prouver le contraire !
Face au réchauffement climatique il s’agit de changer nos habitudes , le projet est d’aller vers des transports écologiques et accessibles. Cette planification écologique et sociale suppose une profonde réorganisation du système existant , traitant sur un pied d’égalité les populations urbaines et rurales . Il est urgent de sortir de la dépendance au pétrole et donc de s’engager dans la recherche de solutions pour l’après pétrole. La priorité doit aller à la réduction des impacts négatifs des transports en matière de consommation d’énergie, de climat de santé et de sécurité . Il faut donner plus de poids aux associations d’usagers des transports collectifs, aux cyclistes et aux syndicats des personnels du secteur, afin de tenir compte de leurs analyses pour l’élaboration de décisions.
Nous regrettons que le déni et le renoncement aient remplacé, chez le sénateur Brisson, l’ambition et le courage de se montrer à la hauteur de cette obligation morales envers les générations futures.
Par ailleurs, M.Brisson (sénateur biarrot) effectuait de multiples interpellations auprès de Mme la Ministre des Transports en plaidant pour le transfert d’une partie du flux routier International du Pays-Basque, vers la Vallée d’Aspe, en s’appuyant sur les relances de cet “arc autoroutier” que voudrait faire M. PEIRO (conseiller départemental de Dordogne) : Autoroute entre Limoges et Périgueux > Périgueux-Mussidan par A89 > Autoroute entre Mussidan et Langon > Langon-Lescar par A65 > Autoroute entre Lescar et Gurmençon (projet de BAP) (Documentation visuelle Sénat M.Brisson Vidéo 1 ,Vidéo 2)
Nous comprenons alors qu’il y a un gros décalages de discours ! En effet, les 78 décideurs ayant signé la pétition de Béarn Adour Pyrénées pour demander “de meilleures routes locales” ne nous disent pas tout. Ils promettent la “sécurisation” mais ils ne précisent jamais que leurs projets locaux s’inscrivent dans un projet “d’arc autoroutier” National et International (E7). Aujourd’hui les riverains l’ont compris ! Notre pétition refusant de nouveaux aménagements routiers regroupe prés de 6300 signatures. A travers la voix du collectif, prés de 6300 citoyens s’expriment. Nous appelons donc nos représentant(e)s, nos élu(e)s à ne pas céder à la voix du lobbying (notre documentation ici : http://stopcamionsaspe.free.fr/index.php/2019/08/05/pas-besoin-detre-eurodepute-ou-president-pour-se-vendre-aux-lobbies/ ).
Le collectif a, de plus, déjà prouvé que les différentes déviations/contournements ne servent qu’à justifier plus de traffic de camions. En effet, la simulation d’accident (http://stopcamionsaspe.free.fr/index.php/blog-post/sarrance-ils-ont-simule-les-consequences-dun-accident-de-camion/) effectuée à Sarrance sur la déviation du village le 24 Mai 2019, montre que les riverains et la biodiversité ne sont en rien sécurisé.
La Vallée d’Aspe ne doit pas ressembler à cela :
Camille.
