Les membres de Béarn Adour Pyrénées se sont entretenus avec le maire sur les infrastructures routières du territoire et le projet de liaison rapide entre Pau et Oloron.
Hervé Lucbéreilh a récemment discuté avec les membres de BAP à l’hôtel de ville. © DR
L’association Béarn Adour Pyrénées a récemment été reçue à l’hôtel de ville pour s’entretenir avec le maire d’Oloron des infrastructures routière du territoire.
En outre, les membres de l’association étaient en réunion le 15 janvier dernier à Oloron avec le dirigeant d’une société de conseil. « Le but : assurer un lobbying efficace pour faire avancer le projet de voie rapide Pau-Oloron ». Le président de l’association, Michel Le Gall, souhaite une « relance urgente du projet, notamment parce que la bande territoriale de 300 mètres gelée pour les besoins des futurs travaux s’achève en 2021 : théoriquement, les terrains pourraient donc redevenir constructibles à partir de cette date ».
Béarn Adour Pyrénées « défend l’intérêt collectif de ce projet, important pour soulager la RN134 où circulent 17 000 véhicules par jour. Qui plus est, la voie rapide mettrait Oloron à 27 km de Pau, au lieu des 37 km actuels. Elle est un élément essentiel du développement économique du territoire. Aujourd’hui, les grands groupes ne s’installent sur un territoire que si certaines conditions sont réunies, comme d’être à 20 minutes maximum d’un aéroport ».
Une route « nécessaire »
Selon le maire Hervé Lucbéreilh, ce rapprochement est « une nécessité. Face à des problèmes notamment démographiques, ce rapprochement avec Pau permettrait à Oloron de gagner en population. A contrario, on peut également attirer des Palois pour la qualité de visite et de chalandise sur Oloron. Sur le plan industriel, cette route est également nécessaire pour le maintien et le développement des entreprises. »
Actuellement, plusieurs études sont en cours et la Nouvelle- Aquitaine, selon BAP, doit sortir un recueil d’informations d’ici la fin du trimestre.
Publié dans La République des Pyrénées le 19 janvier 2019.